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le troubadour
22 janvier 2015

Ensemble

Ensemble

 

 

Il fut un temps pas si lointain où exprimer une grande inquiétude sur la crise politique et sociale qui nous submerge était taxé de pessimisme excessif. 
Aujourd’hui, la réalité est là, on ne peut que constater que le rapport des forces dans le processus de la lutte des classes est très inégal. Il ne s’agit nullement d’un phénomène passager, mais d’une situation durable aux conséquences dévastatrices pour l’ensemble de notre peuple.


Pendant que l’on nous inonde d'actions qui lui sont défavorables, le gouvernement supprime cyniquement les acquis sociaux, comme cela l'avait déjà été fait avec le gouvernement précédent.


Le mouvement social bien que secoué, ne poursuit plus le combat de masse.

Cependant courageusement certains poursuivent inlassablement la lutte. Mais ils doivent s’unir pour ne pas s'effondrer. 


Le capitalisme arrogant détruit notre société au profit d’une infime minorité. 
La priorité reste donc d’organiser une résistance la plus large possible contre le pouvoir en place. D'organiser la lutte contre les misères, la pauvreté, le chômage massif. C’est faire face aux précarités qui gangrènent les milieux sociaux les plus divers. De revendiquer la défense des droits élémentaires de toute la population : droit au savoir, à la santé, au travail, au logement, solidarité avec les immigrés et les sans-papiers.


La protection urgente de l’environnement, et ce qui est valable pour la France l’est tout autant dans l’espace de l’Union Européenne, où les travailleurs ont des problèmes proches et des adversaires communs.


Des luttes dispersées essaient de répondre aux agressions du capitalisme mais c’est une tendance insuffisante. Les échecs de ces dernières années ont développé l’esprit de fatalité, le repli sur soi, l’angoisse des lendemains sans perspectives positives. Pour stopper la décomposition de classes qui s’opère, des formes de luttes mobilisatrices doivent apporter des résultats positifs pour tous.

 
Être révolutionnaire dans la période actuelle, c’est travailler à unir sur la base de la volonté collective pour combattre les inégalités et les injustices sociales. Face à l’urgence, les facteurs de division deviennent secondaires. Partout, dans toutes les localités où cela est possible, il faut provoquer des rencontres avec les partis, les syndicats, les réseaux associatifs et se prendre en main. Choisir de s’organiser à la base et dans l’action renforcera le lien unitaire et indispensable pour changer la situation. 

 

 


Parallèlement, les mouvements organisés, les militants concernés continueront à débattre et à prendre des initiatives pour la recomposition de forces politiques crédibles et influentes, pour engager des alternatives de société. C’est un vaste chantier aux échéances encore impossibles à fixer. Tout cela n’est pas contradictoire avec l’investissement dans le front de résistance. C’est enfin marcher sur ses deux jambes. Ignorer le besoin impérieux de s’engager concrètement dans le combat unitaire est irresponsable. C’est sous estimer l’ampleur de la crise à laquelle nous sommes confrontés.


ENSEMBLE. Nous avons les moyens de briser la spirale négative des défaites.
Mais la volonté existe-t-elle ? C’est le front de résistance et lui seul qui permettra de passer de la défensive à l’offensive.

 

Croire que le nationalisme est LA solution est complètement irresponsable cela ne ferait qu'amplifier une gangrène déjà bien installée dans l'amputation de nos droits et nos libertés. 

Aujourd'hui un gosse m'a dit, quand je lui parlais de Noël qui approche et que je lui posais la question : alors tu l'aimes bien le petit Jésus ? Sa réponse fut tout le symbole de notre société « le petit Jésus c'est des histoires, il n’existe pas ! Noël c'est juste le père Noël ! » . Il a peut-être raison pour le petit Jésus, je n'en sais rien, mais une chose est sûre, c'est que les dirigeants de ce monde ont bien réussi à avoir la mainmise sur toutes nos décisions. Donc j'ai au moins une réponse à mes perpétuelles questions existentielles, cela sera dur de croire en l'union de gens alors qu'ils acceptent même de rejeter les fondements d'une fête.

 

Hormis que cela fait des jours fériés cela reste une fête toute simple, qui n'est plus qu'une vaste foire commerciale.

 

La cinquième république n'est qu'une suite de ces trahisons sans fin du peuple souverain, de sa culture, de son histoire.

 

La solution n'est cependant pas la haine, le racisme, l'homophobie. Eux sont des leurres explosifs qui ne font que masquer la honte de notre histoire.

 

OUI, il y a des voyous de couleur, mais il en est des biens blancs et biens propres sur eux, les plus mauvais sont endimanchés chaque jour et contrôlent toute votre vie. OUI ces mauvais garçons d'aujourd'hui sont les descendants de ceux que l'on a pillés, humiliés à l’extrême et assassinés sans aucun complexe. Ces petits enfants de ces morts pour la France qu'ils aimaient tant et qui les a trahis, ces voyous que l'on nous montre sont rejetés de partout. Qui les exploite encore ? Ce ne sont pas eux qui font venir des cargos entiers de drogues, d'armes ou d'autres produits aussi néfastes. Qui a les moyens financiers pour cela ? Ni vous ni moi et sûrement pas ces jeunes qui vous font si peur.

 

L'homosexualité elle non plus n'est pas contagieuse, ce n'est pas une maladie honteuse c'est juste une différence et alors que doit on faire ? Moi je ne vois dans un couple qu'une chose, cette chose c'est l'Amour libre et partagé entre deux êtres humains. S'ils sont de même sexe pourquoi cela me poserait un problème ? L'amour est ce qui manque le plus dans notre société alors pourquoi s'en priver ??

 

Croire aux chimères du FN, c'est jouer à la roulette russe avec un pistolet automatique. Refuser de faire un vrai geste de réparation de notre passé lamentable.

 

Mais surtout refuser l'amour, et ça c'est malsain.

 

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le troubadour
  • Mon enfance, ce sont mes souliers mouillés et percés portant mon tronc cassé par les coups et le travail de la terre. Mon enfance, ce sont mes amis tombés dans la lutte, mais juste décorés par mes larmes. Mon enfance c'est la découverte de ce monde cruel
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